Navigation et théorie
Compas, chronomètre, sextant, vagues et marées n’auront plus de secrets pour vous.

008 - Chinoiseries 2014-F

009 - Compas Viking-F

010 - Echelles Beaufort et Douglas 2015

016 - Chrono en mer + illustrations-F

017 - Compas de route et compensation

025 - Effets des marées

040 - Reflecteurs-radar

051 - Navigabilité-yachts

055 - Stabilité des yachts-2010

060 - Contrôles-mâture (ébauche)

064 - De la hauteur vagues

070 - Inventions Vikings

082 - Carte nautique ou Meddo

083 - La carte de Piri Reis

084 - Coefficient et marées

085 - La guerre du Sinus verse et de l'Haversine

091 - Trainées des avions

123 - Navigation par latitude

127 - Apprécier distance d'un amer

128 - Mesures de distances

134 - Quand le Soleil

137 - Soyons sélénique

139 - Le Ramadan

140 - Chasse-partie

145 – Déclinaison magnétique

147-Coefficient + unité hauteur

149 - Le renard

153 - Unités de temps en Chine antique
La journée chinoise était divisée en 12 « heures doubles » de deux heures, débutant à 23 h, elles-mêmes subdivisées en quarts d’heure appelés ke, mesurés à l’aide de clepsydres. La nuit était partagée en cinq veilles, à l’origine variables selon les saisons. Sous l’influence des jésuites, la journée est passée de 100 à 96 quarts, correspondant à notre découpage moderne des 24 heures.
L’année reposait sur un calendrier luni-solaire structuré en 24 périodes solaires (jieqi). Les mois suivaient les phases de la Lune et, pour rester synchronisée avec le Soleil, l’année intégrait des mois intercalaires selon un cycle de 19 ans, équivalent au cycle de Méton. Ce système montre que la Chine, comme d’autres civilisations anciennes, fondait la mesure du temps sur les cycles combinés du Soleil et de la Lune.

154 - Le "LEAD"
Le « lead » correspond à l’écart entre le centre vélique, point d’application de la poussée du vent sur les voiles, et le centre de dérive, point d’application de la force hydrodynamique opposée au déplacement latéral. Pour un équilibre neutre, ces deux centres doivent être alignés verticalement ; en pratique, le centre vélique est légèrement placé en avant du centre de dérive pour assurer une bonne tenue de cap. Le centre de voilure est déterminé par le centre géométrique des surfaces de voiles, tandis que le centre de dérive dépend du type de quille et de safran.
Le lead est exprimé en pourcentage de la longueur de flottaison (LWL) et varie selon le type de voilier. Il est faible pour les dériveurs et les bateaux qui gîtent peu (2 à 8 %), et nettement plus élevé pour les sloops en tête, en particulier sur les petites unités (jusqu’à 22 %). Ces valeurs sont conventionnelles et servent surtout à comparer des types de bateaux et à orienter le réglage de leur équilibre général.

